Sans Franck M

Je ne souhaite pas être un grand connaisseur en vin, mais j’ai quand même décidé à suivre un cours d’oenologie. Ca s’est déroulé à Oleron, Et c’était assez différente de ce que j’avais imaginais. Quand j’y repense, c’est plutôt drôle. Je m’imaginais que la dégustation se déroulerait au fond d’une cave pleine de bouteilles poussiéreuses. J’aurais pourtant dû comprendre que ce genre d’atelier n’aurait pas un grand succès, si c’était vraiment le cas. Le lieu ressemblait en fait à une cuisine de chef. J’appréhendais un peu de me retrouver avec de vieux pédants, mais tous les âges étaient en fait présents, et le cours ne s’est pas révélé assommant du tout ; il débordait en outre de conseils pratiques. L’animateur nous a briefés sur les familles d’arômes des différents vins (fruits, fleurs, végétaux, épices, animales et empyreumatiques. Ensuite nous avons entamé la dégustation. Déguster dans un cours, ce n’est pas comme déguster chez soiIl ne faut pas avaler sur le champ, mais plutôt faire tourner le vin en bouche pour en faire bénéficier toutes les muqueuses : joues, palais, et langue. On s’habitue à le humer, et on se surprend à découvrir des odeurs saisissantes. Par exemple, des odeurs d’abricot dans le vin ! Durant le cours, nous avons effectué une dégustation à l’aveugle. Cela ne consiste pas à goûter le vin dans le noir, évidemment, mais de le déguster sans pouvoir voir l’étiquette du vin (savourer le vin sans le voirposerait certains problèmes de propreté). Une expérience curieuse, où l’on ne se laisse pas influencer par le nom de domaine. Si vous avez comme moi quelques carences en ce qui concerne le vin, je vous préconise. Ce cours d’oenologie était particulièrement fascinant.